Générations Futures, l’association d’information et de lutte contre les pesticides, vient de déposer une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui. L’association accuse le ministère de l’Agriculture d’avoir laissé sur le marché 7 produits phytosanitaires – deux insecticides et cinq désherbants – dangereux pour tous les utilisateurs alors même que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait donné un avis défavorable.

Au total plus de 40 pesticides seraient problématiques et devraient être retirés du marché ou soumis à des usages restreints.

Depuis plusieurs années, notre collectivité a réduit drastiquement l’usage des pesticides. Les agents  de la voirie, des espaces  verts et naturels et dans une moindre mesure des cimetières utilisent des méthodes alternatives : binette, désherbeur thermique, paillage.  Nous faisons ainsi le choix de protéger la santé des agents et des usagers des espaces publics, la qualité de l’eau et la biodiversité.

Effectivement, les herbes folles qui poussent le long des murs sont plus nombreuses et de l’avis de certains-e-s donnent une mauvaise image de l’entretien de notre ville. Je les invite à changer de point de vue. Ces herbes qui, certes, poussent de façon intempestive sont la preuve « vivante » que nous ne polluons pas notre environnement en utilisant des pesticides aux effets désastreux pour notre santé et celle des générations futures.

Virginie Léonard

Crédit photo à la Une : Bruno Derbord