L’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) vient d’annoncer que  le seuil de 400 ppm (particules par million), mesure de concentration du CO2 dans l’air, a été atteint.

L’objectif de contenir le réchauffement climatique à +2 degrés, que s’est fixé la communauté internationale, semble décidément de plus en plus inatteignable. En effet, selon les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), ce taux record de 400 ppm nous promet déjà une augmentation moyenne de 2,4 degrés du climat !

Qu’attendent les États pour prendre des mesures drastiques afin de  lutter contre le dérèglement climatique ? Que de violents cyclones  dévastent des régions, que des sécheresses succèdent à  des inondations catastrophiques provoquant de terribles famines ? Que des milliers de réfugiés climatiques viennent demander asile dans les pays épargnés ? Les monstrueuses tornades qui ont ravagé l’Oklahoma nous rappellent, si nécessaire,  que le processus de réchauffement est enclenché.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il est urgent de préparer l’après-pétrole en engageant la conversion écologique à l’échelle de la planète, des États et de nos territoires. Efficacité énergétique, énergies renouvelables, transports collectifs et évolution des mobilités, bâtiments performants, chimie verte, substitut au pétrole, économie de recyclage et de la réparation permettront de lutter efficacement contre l’augmentation des gaz à effet de serre. De plus, cette conversion développera des filières industrielles d’avenir, créatrices d’emplois locaux.

Virginie Léonard